Nouvel
article aujourd’hui qui s’intéresse à un jeu sorti il y a presque un mois
maintenant : Pro Cycling Manager Saison 2013. Ce jeu est développé par
Cyanide. Ce jeu sur PC est unique en son genre et existe maintenant depuis plus
de 10 ans. J’ai eu différentes versions entre mes mains : Cycling Manager
(2001), Pro Cycling Manager Saison 2006 (2006), Pro Cycling Manager Saison 2010
(2010, j’espère que vous avez suivi jusqu’ici) et maintenant depuis un peu plus
de deux semaines le dernier en date, l’édition de 2013. Vous aurez compris que
dans ce test, je ne parlerai pas de l’évolution entre l’édition 2012 et celle
de cette année. Je ne peux pas le juger, je n’ai pas cette version. Je
m’attarderai à faire un test général du jeu et en présentant autant les points
forts que les points faibles. Ainsi, ceux qui ont la version 2012, vous jugerez
par vous-même si les améliorations valent son pesant d’or ou non.
Pour ma
part, autant vous dire que c’est une agréable surprise que cette édition. Celui
de 2001 m’a occupé des mois entiers tellement c’était une révolution à
l’époque. Celui de 2006 avait été un très bon opus pour moi également avec des
graphismes dignes de ce nom (comparés au premier opus n’est-ce pas !).
Enfin, le 2010 m’avait déçu, certes les graphismes étaient meilleurs mais le
plaisir du jeu beaucoup plus absent que sur les anciennes versions. L’ergonomie
de l’interface laissait bien à désirer. Je vais être direct mais celui de 2013
est une véritable réussite pour moi. Voici plus en détails mon opinion sur
divers thèmes d’un jeu vidéo.
PRÉSENTATION
C’est
un jeu de management qui nous permet aussi de gérer son équipe durant les
courses. Vous entrez donc dans la peau d’un directeur sportif d’une équipe du
peloton. Vous gèrerez tout autant l’inscription des courses, les objectifs des
coureurs, les transferts, les équipements et les sponsors dans la partie
management général de l’équipe. En course, vous serez aussi le directeur
sportif qui met en place des stratégies. Vous pourrez alors avoir une intense
joie lorsque votre poulain aura franchi la ligne d’arrivée en tête d’une grande
course de cyclisme.
GRAPHISMES
Niveau
graphisme, c’est quand même beau en comparaison avec l’édition 2010. Cependant,
sachez que le jeu est gourmand et qu’il est conseillé d’avoir un ordinateur
plutôt performant. Car en effet, les niveaux graphiques mis au plus bas, vous
ne profiterez de pas grand-chose visuellement et n’aurait que le plaisir de la
stratégie. Avec un bon matériel et les performances de jeu au maximum, vous
profiterez de jolis effets qui en font un très joli jeu. Certes il y a encore
des bugs de collision ou des coureurs qui ont pratiquement tous le « même »
visage (aux lunettes de soleil près), mais dans l’ensemble, le jeu est beau et
on prend plaisir à y jouer.
JOUABILITÉ
Penchons-nous
sur la jouabilité du jeu qui est propre à la série. La jouabilité de base est
la même que celle d’origine à laquelle ont été ajoutées beaucoup
d’améliorations. Encore une fois, à ce niveau-là, on prend plaisir à jouer. Le
jeu reste poussé dans les détails tout en restant abordable. Il n’est pas
extrême dans la simulation comme pourrait l’être un Football Manager. C’est à
mon avis un parti pris des développeurs que je trouve bon. Mitigé entre la
gestion, le jeu et la simulation, il offre une bonne formule qui est accessible
au plus grand nombre d’entre nous. De nombreuses petits plus rendent
l’expérience plus agréable encore : les objectifs des coureurs avec qui on
peut discuter, les objectifs des sponsors que l’on peut négocier, le programme
de l’équipe entière qui permet de voir quels coureurs inscrire à quelles
courses… Des petits détails qui s’ajoutent au jeu des précédentes éditions et
améliore l’expérience de jeu. Pour les novices, il faudra un certain temps afin
de comprendre les petites techniques qui permettent de gagner certaines courses
mais une fois ce stade atteint, vous prendrez beaucoup de plaisir. Et oui,
votre première arrivée en altitude risque d’être compliquée…
MODES
DE JEU
Les
modes de jeu sont classiques, course simple, course à étapes du genre grand
tour comme le Tour de France, le mode carrière qui vous permet d’être le
manager d’une équipe sur plusieurs saisons ou bien le mode multijoueur. Il est
à noter que le jeu ne possède pas toutes les licences des équipes ni toutes
celles des joueurs. Ainsi, vous aurez une base de données un peu
« bizarre » au début du jeu. Les habitués de ce jeu savent de quoi je
parle, ce n’est pas la première fois que l’on voit ça.
Heureusement,
de nombreuses bases de données sont disponibles sur internet pour corriger ces
erreurs et rendre le jeu encore plus réaliste. Je dois à ce propos reconnaître
que c’est un superbe travail qui est effectué sur ces bases de données. Les
plus nostalgiques peuvent même trouver des bases de données historiques qui
recensent tous vos anciens coureurs préférés avec leurs maillots correspondant.
J’ai par exemple testé une base de données de 1998 qui met en scène les plus
grands coureurs de l’époque : Ullrich, Pantani, Armstrong, Virenque,
Vinokourov, Zabel, Cipollini... Je dois avouer que c’est un véritable plaisir
de pouvoir rejouer de vieilles saisons.
DURÉE DE VIE
Comme
tout bon jeu de management, vous en aurez pour des mois et des mois entiers de
jeu tellement il y a de possibilités, de courses, de thèmes à gérer…
L’apparition
de nouvelles bases de données (historiques ou non) permettra de multiplier un
peu plus cette durée de vie déjà conséquente. Si vous aimez le vélo et les jeux
de gestion, ne vous inquiétez pas, ce jeu est fait pour vous.
BANDE
SON
Je
ne vais pas faire la langue de bois, c’est clairement le point faible du jeu…
les musiques sont vite un supplice pour nos oreilles. On baissera alors le volume
de ces dernières. Les bruitages sont corrects mais pas de quoi sauter au
plafond ! Enfin, les commentateurs sont absolument les mêmes depuis X
années et répètent exactement les mêmes phrases depuis ces mêmes X années (plus
de 7 ans c’est sûr !). Vous connaitrez les phrases par cœur bien trop
vite.
BUGS
Le
chapitre le plus délicat à entamer s’offre à vos yeux. Si vous êtes habitué à
la licence Cyanide, vous savez déjà que leur jeu possède un certain nombre de
bugs assez pénibles quand on y porte attention. Les bugs graphiques (notamment
de collision) ne sont pas vraiment gênant. Et ce n’est pas non plus ridicule.
Un point bizarre, pour une étape de CLM (entendez contre-la-montre), on peut
voir nos coureurs traverser des bus et des barrières… très très bizarre. Je ne
sais pas qui était en charge de cette étape chez le développeur français mais
il ne mérite pas son augmentation cette année, à moins que ce fût un simple
stagiaire. C’est la seule vraiment grosse erreur que j’ai repérée sur le jeu en
3D, les autres bugs n’étant que minimes.
Je vous
présente pour finir un autre bug que j’ai relevé. Le fameux retour à Windows
qui est présent depuis maintenant de nombreuses versions. Environ 1 fois sur 5,
je lance le jeu, je charge ma carrière puis je lance une course 3D. Et lors du
chargement, on revient gentiment à Windows. Puis si on relance tout, tout
marche parfaitement… Ce n’est rien de bien méchant mais c’est toujours un peu
pénible ! Heureusement, ça n’arrive pas vraiment au mauvais moment.
CONCLUSION
Pour
résumé, je trouve cet opus 2013 réussi et il répond à toutes les attentes que
j’ai pu espérer. Je tiens à rappeler que je n’ai pas la version 2012 et que je
ne me base ici que sur mes précédents jeux (2001, 2006, 2010). Ainsi, le fossé
avec le 2010 est énorme et justifie à part entière son achat. Ceux possédant la
version 2012 ne trouveront peut-être qu’une mouture légèrement améliorée et
indigne d’un achat à un prix plein tarif. Le jeu est gourmand mais à pleine
capacité, il vous offrira un joli spectacle. Le management et la gestion des
courses s’enrichissent tout en conservant ses concepts originels qui en ont
fait un titre à part entière. Le jeu se situera entre de l’arcade et de la
simulation. Les puristes demanderont d’avoir certains aspects plus poussés et
réalistes mais le parti pris est de le rendre accessible à plus de joueurs.
Nous restons dans un jeu de management de bonne facture. Pour ceux qui ont les
moyens de faire tourner le jeu et qui n’ont pas la version 2012, je vous le
conseille vivement. Pour les autres, renseignez-vous sur les configurations et
les évolutions depuis la version 2012 afin de bien réfléchir à l’achat de ce
jeu. N’hésitez pas à donner votre avis ou poser des questions en
commentaires ! Ce jeu recevra la note de 16/20.
Merci
de votre lecture et à très bientôt !
A.