samedi 27 juillet 2013


Bonsoir à toutes et à tous ! Ce soir, c’est atelier « cahier de vacances » ! En effet, alors que la plupart d’entre vous ont commencé leurs vacances, je viens aujourd’hui vers vous avec une séance rattrapage de Français et de grammaire ! J’entends déjà certains d’entre vous souffler, râler voire pousser leur souris vers la croix rouge en haut à droite. Ne vous inquiétez pas, je vais juste essayer de donner une explication et l’origine probable de l’expression « au temps pour moi ».


Vous vous êtes demandé quelle graphie se doit d’être employée pour l’expression « Au temps pour moi ». La grande majorité d’entre vous affirmeront l’écrire « autant pour moi ». Bien que cette graphie soit défendue par quelques-uns, celle authentifiée et validée par « Le Français correct » ou « Le Petit Robert » est la suivante : au temps pour moi.

Vous vous demandez alors pourquoi utiliser cette écriture si particulière qui ne semble en aucun cas en accord avec le contexte et le sens de l’expression. Je vais essayer de vous expliquer quelle est l’origine la plus probable pour cette expression. Par cette expression, on veut admettre et reconnaître que l’on a commis une erreur. Alors pour quelle raison utiliser « au temps » en lieu et place d’ « autant » ?

L’origine est tout simplement militaire. Lorsqu’un mouvement était recommencé, le commandement alors utilisé était « Au temps ! ». Ainsi, lorsqu’une erreur se produisait, la personne fautive signalait son erreur et demandait à recommencer le mouvement. Elle disait alors « Au temps pour moi » pour le mouvement reparte en suivant son propre temps. On peut alors retrouver une partie du sens de l’expression contemporaine. L’écart décelable peut être mis au profit des décennies écoulées.

Autant admettre et faire face à une nouvelle curiosité de notre langue !

POINT BONUS

Pour compléter cet article, je souhaiterais m’attarder sur une faute courante que l’on entend très régulièrement… L’expression « après que » nécessite l’emploi de l’indicatif et non pas celui du subjonctif.


Par exemple, on ne dit pas « après que je sois arrivé » mais bien « après que je suis arrivé ». Au contraire, « avant que » demandera quant à elle l’emploi du subjonctif.
L’explication est la suivante :
  • ·       Avec « après que », on considère que l’action est terminée et qu’il n’y a aucun doute sur sa finalité : l’indicatif est de rigueur.
  • ·       Avec « avant que », l’action ne s’est pas encore déroulée donc le doute subsiste : l’emploi du subjonctif est nécessaire.


C’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que vous aurez appris quelques nouvelles subtilités de la langue française. Vous ne pourrez plus faire de fautes sur ces deux points précis !

Très bon week-end à toutes et à tous !


A.

vendredi 19 juillet 2013



Nouvel article aujourd’hui qui s’intéresse à un jeu sorti il y a presque un mois maintenant : Pro Cycling Manager Saison 2013. Ce jeu est développé par Cyanide. Ce jeu sur PC est unique en son genre et existe maintenant depuis plus de 10 ans. J’ai eu différentes versions entre mes mains : Cycling Manager (2001), Pro Cycling Manager Saison 2006 (2006), Pro Cycling Manager Saison 2010 (2010, j’espère que vous avez suivi jusqu’ici) et maintenant depuis un peu plus de deux semaines le dernier en date, l’édition de 2013. Vous aurez compris que dans ce test, je ne parlerai pas de l’évolution entre l’édition 2012 et celle de cette année. Je ne peux pas le juger, je n’ai pas cette version. Je m’attarderai à faire un test général du jeu et en présentant autant les points forts que les points faibles. Ainsi, ceux qui ont la version 2012, vous jugerez par vous-même si les améliorations valent son pesant d’or ou non.
Pour ma part, autant vous dire que c’est une agréable surprise que cette édition. Celui de 2001 m’a occupé des mois entiers tellement c’était une révolution à l’époque. Celui de 2006 avait été un très bon opus pour moi également avec des graphismes dignes de ce nom (comparés au premier opus n’est-ce pas !). Enfin, le 2010 m’avait déçu, certes les graphismes étaient meilleurs mais le plaisir du jeu beaucoup plus absent que sur les anciennes versions. L’ergonomie de l’interface laissait bien à désirer. Je vais être direct mais celui de 2013 est une véritable réussite pour moi. Voici plus en détails mon opinion sur divers thèmes d’un jeu vidéo.


PRÉSENTATION

C’est un jeu de management qui nous permet aussi de gérer son équipe durant les courses. Vous entrez donc dans la peau d’un directeur sportif d’une équipe du peloton. Vous gèrerez tout autant l’inscription des courses, les objectifs des coureurs, les transferts, les équipements et les sponsors dans la partie management général de l’équipe. En course, vous serez aussi le directeur sportif qui met en place des stratégies. Vous pourrez alors avoir une intense joie lorsque votre poulain aura franchi la ligne d’arrivée en tête d’une grande course de cyclisme.



GRAPHISMES

 Niveau graphisme, c’est quand même beau en comparaison avec l’édition 2010. Cependant, sachez que le jeu est gourmand et qu’il est conseillé d’avoir un ordinateur plutôt performant. Car en effet, les niveaux graphiques mis au plus bas, vous ne profiterez de pas grand-chose visuellement et n’aurait que le plaisir de la stratégie. Avec un bon matériel et les performances de jeu au maximum, vous profiterez de jolis effets qui en font un très joli jeu. Certes il y a encore des bugs de collision ou des coureurs qui ont pratiquement tous le « même » visage (aux lunettes de soleil près), mais dans l’ensemble, le jeu est beau et on prend plaisir à y jouer.


JOUABILITÉ

Penchons-nous sur la jouabilité du jeu qui est propre à la série. La jouabilité de base est la même que celle d’origine à laquelle ont été ajoutées beaucoup d’améliorations. Encore une fois, à ce niveau-là, on prend plaisir à jouer. Le jeu reste poussé dans les détails tout en restant abordable. Il n’est pas extrême dans la simulation comme pourrait l’être un Football Manager. C’est à mon avis un parti pris des développeurs que je trouve bon. Mitigé entre la gestion, le jeu et la simulation, il offre une bonne formule qui est accessible au plus grand nombre d’entre nous. De nombreuses petits plus rendent l’expérience plus agréable encore : les objectifs des coureurs avec qui on peut discuter, les objectifs des sponsors que l’on peut négocier, le programme de l’équipe entière qui permet de voir quels coureurs inscrire à quelles courses… Des petits détails qui s’ajoutent au jeu des précédentes éditions et améliore l’expérience de jeu. Pour les novices, il faudra un certain temps afin de comprendre les petites techniques qui permettent de gagner certaines courses mais une fois ce stade atteint, vous prendrez beaucoup de plaisir. Et oui, votre première arrivée en altitude risque d’être compliquée…


MODES DE JEU

 Les modes de jeu sont classiques, course simple, course à étapes du genre grand tour comme le Tour de France, le mode carrière qui vous permet d’être le manager d’une équipe sur plusieurs saisons ou bien le mode multijoueur. Il est à noter que le jeu ne possède pas toutes les licences des équipes ni toutes celles des joueurs. Ainsi, vous aurez une base de données un peu « bizarre » au début du jeu. Les habitués de ce jeu savent de quoi je parle, ce n’est pas la première fois que l’on voit ça.
Heureusement, de nombreuses bases de données sont disponibles sur internet pour corriger ces erreurs et rendre le jeu encore plus réaliste. Je dois à ce propos reconnaître que c’est un superbe travail qui est effectué sur ces bases de données. Les plus nostalgiques peuvent même trouver des bases de données historiques qui recensent tous vos anciens coureurs préférés avec leurs maillots correspondant. J’ai par exemple testé une base de données de 1998 qui met en scène les plus grands coureurs de l’époque : Ullrich, Pantani, Armstrong, Virenque, Vinokourov, Zabel, Cipollini... Je dois avouer que c’est un véritable plaisir de pouvoir rejouer de vieilles saisons.


DURÉE DE VIE

Comme tout bon jeu de management, vous en aurez pour des mois et des mois entiers de jeu tellement il y a de possibilités, de courses, de thèmes à gérer…
L’apparition de nouvelles bases de données (historiques ou non) permettra de multiplier un peu plus cette durée de vie déjà conséquente. Si vous aimez le vélo et les jeux de gestion, ne vous inquiétez pas, ce jeu est fait pour vous.


BANDE SON

 Je ne vais pas faire la langue de bois, c’est clairement le point faible du jeu… les musiques sont vite un supplice pour nos oreilles. On baissera alors le volume de ces dernières. Les bruitages sont corrects mais pas de quoi sauter au plafond ! Enfin, les commentateurs sont absolument les mêmes depuis X années et répètent exactement les mêmes phrases depuis ces mêmes X années (plus de 7 ans c’est sûr !). Vous connaitrez les phrases par cœur bien trop vite.


BUGS

Le chapitre le plus délicat à entamer s’offre à vos yeux. Si vous êtes habitué à la licence Cyanide, vous savez déjà que leur jeu possède un certain nombre de bugs assez pénibles quand on y porte attention. Les bugs graphiques (notamment de collision) ne sont pas vraiment gênant. Et ce n’est pas non plus ridicule. Un point bizarre, pour une étape de CLM (entendez contre-la-montre), on peut voir nos coureurs traverser des bus et des barrières… très très bizarre. Je ne sais pas qui était en charge de cette étape chez le développeur français mais il ne mérite pas son augmentation cette année, à moins que ce fût un simple stagiaire. C’est la seule vraiment grosse erreur que j’ai repérée sur le jeu en 3D, les autres bugs n’étant que minimes.
Je vous présente pour finir un autre bug que j’ai relevé. Le fameux retour à Windows qui est présent depuis maintenant de nombreuses versions. Environ 1 fois sur 5, je lance le jeu, je charge ma carrière puis je lance une course 3D. Et lors du chargement, on revient gentiment à Windows. Puis si on relance tout, tout marche parfaitement… Ce n’est rien de bien méchant mais c’est toujours un peu pénible ! Heureusement, ça n’arrive pas vraiment au mauvais moment.



CONCLUSION 

Pour résumé, je trouve cet opus 2013 réussi et il répond à toutes les attentes que j’ai pu espérer. Je tiens à rappeler que je n’ai pas la version 2012 et que je ne me base ici que sur mes précédents jeux (2001, 2006, 2010). Ainsi, le fossé avec le 2010 est énorme et justifie à part entière son achat. Ceux possédant la version 2012 ne trouveront peut-être qu’une mouture légèrement améliorée et indigne d’un achat à un prix plein tarif. Le jeu est gourmand mais à pleine capacité, il vous offrira un joli spectacle. Le management et la gestion des courses s’enrichissent tout en conservant ses concepts originels qui en ont fait un titre à part entière. Le jeu se situera entre de l’arcade et de la simulation. Les puristes demanderont d’avoir certains aspects plus poussés et réalistes mais le parti pris est de le rendre accessible à plus de joueurs. Nous restons dans un jeu de management de bonne facture. Pour ceux qui ont les moyens de faire tourner le jeu et qui n’ont pas la version 2012, je vous le conseille vivement. Pour les autres, renseignez-vous sur les configurations et les évolutions depuis la version 2012 afin de bien réfléchir à l’achat de ce jeu. N’hésitez pas à donner votre avis ou poser des questions en commentaires ! Ce jeu recevra la note de 16/20.

Merci de votre lecture et à très bientôt !

A.


dimanche 14 juillet 2013


This is my first post in English and it is dedicated to the beginning of the new Dexter’s Season, the eighth. You would understand that I won’t translate all my French posts in Shakespeare’s language because some of them would be simply pointless for you English…

This English post is about to deal with a TV Show I consider almost perfect. Never I have been marked by such an intense TV Show! Dexter has just begun his eighth and last season on American Showtime channel.


Before talking about this season 8, I would like to come back on the TV Show strictly speaking. Who could have thought that we could appreciate a serial killer? A few. It is exactly the strength of this TV Show. Dexter does kill people (I cannot hide this from you…) but he follows and obeys to a “code” that his own father taught him. To sum-up, Dexter only kills “bad” people. In his way, he is kind of a super-hero. I am not telling anything else: I let you discover it and enjoy it. I am sure you will like it!

Moreover, actors are perfect and the screenplay does not show any weaknesses. Indeed, so many episodes with such suspense, intensity and twists in the situation. Seasons 1, 2, 4, 5, 6 and 7 are amazing. In my opinion, the bad one is the third, surely due to my taste… The size of 13 episodes of 54 min is essential in the success of the TV Show. We are never bored and the intensity is constant. We have barely begun to enter the theme of the season that the intensity cannot stop rising until the fireworks of the season’s finale. No need to tell that the suspense which cannot be more oppressing around the ninth episode of each season prevails to the end. I am trying to find a TV Show which is as good as Dexter but I just cannot. Any other TV Show has at least two episodes boring, especially those with the 24x42min size.


I hope that my view will give you the necessity to discover or rediscover Dexter… For those who have not seen Dexter (yet) and the last season, this post will stop here. The next part will deal with spoilers! Do not hesitate to leave a comment when you watch Dexter!


!!! SPOILERS BE CAREFUL!!!


The second purpose of this post is about the beginning of the season 8 (two first episodes). This season seems to be explosive… The first episode sets the scene: Dexter and Debra do not talk to each other anymore. She is self-destroying whereas he is losing his nerves which will not make him a common killer, not the “perfect” serial killer he has been. It is exactly the words used by the eccentric Dr Vogel. She knows anything about Dexter and she introduced herself as his “creator”. She is a specialist in psychopaths and was an adviser with Dexter’s father, in order to save Dexter from psychiatric institution. Dexter seems to be lost and she wants him to help her to find THE killer of this season 8. The latter could even be a former patient of the physician. What do we have to think about it?  It is hard to tell. Nevertheless, the relationship between Dexter and the Doctor is very ambiguous, and I think we are right to worry about him.


In my opinion, this Doctor is not trustworthy and could be the killer we are looking for this season. Her disturbing adoration for these people, “necessary” and “perfect” –talking about serial killers…-, cannot be a coincidence. Moreover, in the second episode, Dr Vogel is right about the killer whereas Dexter is not. We can notice it because it is very unusual. That is the reason I think she is the killer and she recorded the video.

Another theory could be that she is trying to create THE perfect serial killer. To do so, she has tried various methods and she wants now to confront them to know which one is the best. Dexter is just a guinea pig who will fight for his life.

Dexter saison 8 : dernier tour pour le serial killer

We will see what the scriptwriters have thought up! Many stories are still possible and that was what we expected! Do not hesitate to comment on this season 8 but please warn people before posting. Thank you for your reading and see you soon! Have a killer day!



A.

vendredi 12 juillet 2013


Ce nouveau billet se penchera sur une série que je trouve particulièrement réussie. Rarement une série aura été aussi intense et m’aura tenu sur le qui-vive aussi longtemps. Dexter vient d’entamer sa 8e et dernière saison sur la chaîne américaine Showtime.


Avant de commencer à m’attaquer au début de cette saison 8, revenons-en à la série à proprement parler. Qui aurait pu croire que l’on pourrait s’attacher à un serial-killer ? Peu de gens à vrai dire et c’est là toute la force de cette série. Dexter tue des gens (on ne peut pas vous le cacher) mais il suit et obéit à un « code » que son père lui aura inculqué. Pour faire simple, Dexter ne tue que des « méchants »… Il se sert de son « problème / Dark Passenger » - à savoir l’envie de tuer- pour le mettre au service de la « justice ». C’est une sorte de super-héros dans un genre bien à lui. Je ne vous en dis pas plus, je préfère vous laisser découvrir cette petite merveille télévisuelle.

De plus, les acteurs sont efficaces et le scénario ne présente que très peu de faiblesses. En effet, que de suspense, d’intensité et de retournements de situation ! Les saisons 1, 2, 4, 5, 6 et 7 sont exceptionnelles. Seule la troisième saison est un ton en dessous à mon sens… Le format 13 épisodes de 54min est pour beaucoup dans la réussite de cette série. On ne s’ennuie jamais et l’intensité est permanente. On entre à peine dans le thème de la saison que l’intensité ne cesse d’augmenter pour un feu d’artifice gigantesque lors du dernier épisode de chaque saison. Autant vous dire, le suspense qui se fait oppressant aux alentours du 9e épisode de chaque saison persiste jusqu’à la fin. Autant dire et rappeler que ça ne se voit que dans très peu d’autres séries… Je prends l’exemple de celles au format 24 épisodes de 42 minutes qui proposent toujours (au moins !) 5 épisodes lents, moyens, sans lien avec le fil principal de l’histoire et ennuyeux qui remplissent parfaitement leur objectif : être tournés parce qu’ils ont été commandés par les chaînes. C’est l’un des points noirs de nombreuses séries.


J’espère que ce petit avis vous donnera envie de voir et revoir les saisons de Dexter… Pour ceux qui n’ont pas vu Dexter et ses tous derniers épisodes, l’article s’arrête là pour vous sous peine d’être méchamment « spoilé » !!! Merci d’avoir lu cet article et à très vite pour me faire un retour sur cette série ! :)


!!! ATTENTION SPOILERS !!!


L’objet second de cet article est le début de la saison 8 (deux premiers épisodes). Que cette saison s’annonce explosive… Le premier épisode plante le décor : Dexter et Debra ne se parlent plus. Elle s’autodétruit alors que lui commence à perdre la maitrise de soi, ce qui en faisait ce serial-killer si « parfait ». C’est d’ailleurs l’expression employée par cet excentrique Docteur Vogel. Elle sait tout de Dexter et se présente comme celle qui l’a « créé ». Spécialiste en serial-killer, elle fut la conseillère du père adoptif de Dexter, afin de le sauver d’un hôpital spécialisé. Ce Dr Vogel surprend un Dexter qui parait perdu et elle semble vouloir s’en servir pour retrouver LE tueur de cette saison 8. Ce dernier pourrait même être un des anciens patients du Docteur. Que pouvons-nous en penser ? Pas grand-chose pour l’instant mais la relation semble très ambigüe, de quoi éveiller les soupçons auprès de la spécialiste en tueur en série. Cette dernière saison semble prometteuse…


Pour ma part, ce docteur n’est pas digne de confiance et pourrait être le tueur tant recherché de cette saison. Son adoration inquiétante envers ces êtres « nécessaires » et « parfaits » -comprenez les tueurs en série- ne peut être un hasard. Ce serait alors sans doute une psychopathe qui réalise toute sorte d’expériences sur les tueurs en série…

Un point marquant dans l’épisode 2 me pousse à penser cela. Je m’explique : Dexter a toujours été très doué pour repérer les tueurs et c’est alors une de ses premières erreurs en 8 saisons. Certes il est perturbé mais son 6e sens de tueur est en aucun cas corrélé à ses états émotionnels. Au contraire, ce fameux Docteur ne se trompe pas et parvient à deviner ce que Dexter n’a pas su faire : elle serait donc pour moi l’auteur de la vidéo. Et elle est la manipulatrice qui pousse aux meurtres, de la même façon qu’elle essaye de manipuler Dexter. Enfin, nous verrons bien par la suite ce que les scénaristes nous ont réservé !

Une autre théorie serait qu’elle essaye, dans sa folie et admiration envers les tueurs en série, de « créer » LA race parfaite du tueur en série. Elle essaye alors plusieurs méthodes qu’elles souhaitent désormais confronter pour en définir l’ultime méthode… Et notre cher Dexter ne serait qu’un cobaye se battant pour sa survie…

Dexter saison 8 : dernier tour pour le serial killer

Beaucoup de chemins semblent encore possibles et ce n’est pas pour nous déplaire ! Vivement Dimanche… N’hésitez pas à commenter pour donner vos retours sur la série et la saison 8 (prévenez par des balises « spoiler » si vous souhaitez parler des tout derniers épisodes). Merci de votre passage  and have a killer day !
A très bientôt !



A.

samedi 6 juillet 2013


M’étant tourné vers les tests et avis récemment, je reviens à ma section Anecdotes et je vais m’attacher à l’explication d’un phénomène présent en entreprise à travers la « culture d’entreprise ». Cette dernière est très vague et peut regrouper divers exemples et phénomènes. Je porterai ici ma focale sur la partie du conditionnement mental. Tel que vous l’avez lu à travers le titre de ce billet, cette culture d’entreprise est rapprochée ici au théorème du singe.

Image du Blog lena901.centerblog.net

Afin de décrire le comportement des employés au sein d’une entreprise qui se soumettent à une histoire d’entreprise et à une culture bien précise, des scientifiques ont imaginé une expérience capable de décrire ce phénomène. En voici le récit :

·        Vous prenez une cage (fermée…), un régime de banane que vous accrochez au plafond de la cage. Vous faites en sorte de laisser un moyen au singe d’atteindre les bananes (arbre, échelle, rocher).
·        Vous pouvez alors faire rentrer une quinzaine de singes au sein de la cage. Ils seront tous munis d’un collier de « torture » qui lance une petite décharge électrique si on touche au régime de bananes…
·        Il ne faut que très peu de temps aux singes pour repérer les bananes. L’un d’entre eux se dirige vers le butin gastronomique. Alors qu’il touche à la première banane, tous les singes reçoivent une décharge électrique… Ne sachant pas si c’est dû à une coïncidence ou bien à leur compagnon hominidé, une deuxième banane est touchée. La sentence est immédiate : une nouvelle décharge est libérée. Nos cousins éloignés ont alors très bien compris l’origine de cette « torture ».
·        C’est alors le point très important de l'expérience, plus aucun des singes ne touche au régime de bananes… On décide alors de désactiver le système de décharge électrique.
·        Le régime de bananes est laissé intact. On fait retirer un singe pour en mettre un nouveau. Ce dernier ignore totalement le problème qui subsiste avec le fruit jaune.
·        Le nouveau singe s’approche naturellement des bananes et tous ses nouveaux colocataires lui sautent dessus afin de l’empêcher de faire la "bêtise". Le singe ne comprend pas pourquoi mais se soumet à la règle imposée par tous les autres singes. Il vient juste d’être conditionné…
·        On effectue ce remplacement de singe le nombre de fois nécessaires pour avoir éliminé tous les singes. Au bout des 15 singes remplacés (si nous avions 15 singes au départ), strictement aucun singe n’est conscient de l’histoire de torture. Cependant, parce qu’ils ont été conditionnés par tous les anciens singes, ils empêcheront tout nouveau singe qui s’aventurerait un peu trop près du régime de bananes… Plus aucun singe ne sait quelle est la raison de ces agissements. C’est ainsi que se transmet la culture d’entreprise.


J’espère que cet exemple vous restera en mémoire. Ce théorème cherche également à montrer, à moindre mesure, que nous osons peu et restons dans un confort quotidien sans chercher à trouver les raisons… jusqu’à ce que des pensées révolutionnaires fassent leur apparition.


N’hésitez pas à donner votre point de vue sur ce phénomène et vos expériences en tous genres…



A.
Je porte aujourd’hui le regard sur un album tout récent que je me suis procuré il y a déjà quelques jours : « Premières Rencontres » de Sophie-Tith. Vous l’aurez compris, je n’écris aucun test ou avis à la hâte sans avoir un minimum « tester/écouter » le produit concerné. Certains se demanderont qui est cet artiste ?! Et bien c’est une jeune demoiselle (fort jolie), dernière vainqueur en date de l’édition de la Nouvelle Star 2013. J’entends d’ici les remarques des plus sceptiques d’entre vous : « Elle vient de la télé-réalité/télé-crochet », « c’est truqué », « ce sont des faux artistes », « je ne regarderai jamais ce genre de programmes débiles » bla bla bla… Certes, ce type même d’émission peut ne pas vous plaire et c’est votre droit le plus ultime. Ne sous-estimez pas cependant les rares talents qui en émanent ! Car cette artiste possède un talent intrinsèque ; et cela, totalement indépendamment de la qualité de l’émission – quelle qu’elle soit - qui l’a révélée.

Autant être clair et concis, Sophie-Tith a marqué l’édition 2013 dès les premières auditions… se plaçant naturellement en tant que favorite (et préférée pour ma part). Le public n’a pas eu « de la merde dans les oreilles » - pour reprendre l’exceptionnelle sortie de Marianne James sur une édition passée- et l’a désignée grande gagnante de la Nouvelle Star 2013.


Le timbre de voix est reconnaissable et agréable à l’oreille, c’est profondément l’un de ses deux points forts. Le deuxième concerne sa qualité d’interprétation : Sophie-Tith touche et émeut… quelque chose de plus en plus rare de nos jours, la sincérité. Elle arrive à « mettre les poils » et étonne par ses interprétations graves et remplies d’émotions alors son vécu (16ans) est encore minime.

Son premier album, sorti quelques mois seulement après sa victoire, est principalement composé de reprises. Le style est doux, calme, acoustique, parfois poussant même jusqu’à la mélancolie. C’est agréable de (re)découvrir des chansons, peu connues pour la plupart. Parmi mes coups de cœurs figurent les chansons suivantes : « T’es Beau », « Sorry Seems To Be The Hardest Word », « Bruxelles », « La Nuit Je Mens », « The A Team », « Je Saigne Encore ». Sophie-Tith maitrise parfaitement sa voix pour le plus grand plaisir de nos oreilles. L’album est posé et nous permet de nous détendre afin de s’évader dans son univers et atmosphère très spéciaux. Il est d’ailleurs quelque peu contrasté avec certains des styles de chansons présentées lors de l’émission. « Sorry seems to be the hardest word » reste à mon avis une très grande reprise… magnifique version. La chanson « T’es beau » fonctionne parfaitement et reste dans les têtes, une excellente chanson. Les chansons que je trouve de bonne facture sont les suivantes : « J’veux M’en Aller », « Première Rencontre », « Succès De Larmes ».
Celles que je n’ai pas appréciées sont les suivantes : « Désert », « Le Chat Du Café Des Artistes ». Elles ne m’ont pas plu pour une histoire de goût j’imagine, vraiment spéciales... Notamment, la dernière chanson qui m’a mis mal à l’aise.



Je dois dire que je pensais que le premier album serait un premier album avec des nouveautés… Ce premier album m’a cependant tenu en haleine et j’attends avec impatience son prochain album, si jamais il se fait. Cette artiste a un talent extraordinaire et je crois particulièrement en elle. Je lui souhaite une très grande carrière.


Peut-être aurai-je la chance de réaliser un nouveau test pour un de ses nouveaux albums ?! Quant à celui-ci, il recevra la note de 14/20. Un très bon album, à tendance acoustique, avec d’excellentes reprises mais aussi certaines chansons plus faibles. Je pense que le futur album de nouvelles chansons me comblera entièrement. Peut-être un mélange avec des chansons un peu plus rythmées aurait été bienvenu. Enfin, ce sont des directions artistiques prises et il est délicat de contenter tout le monde. Je vous conseille vivement cet album et de faire le « buzz » autour de ce dernier : très grand potentiel et c’est mérité !

J’espère vous avoir donné envie de l’écouter… A très vite pour de nouveaux tests musicaux !


A.
Follow me on Twitter!